vendredi 29 août 2014

{Vie de Fleuriste} Fleuriste, individualisme et concours...

Un article un peu chamallow/militante... Des fois je suis sérieuse =D

Une chose que j'ai constaté au fil des années et des concours (4 ans que je tombe et me relève) c'est que faire des concours ne rend pas les gens individualistes.

Loin de là.
Année après année, je rencontre de nouveaux fleuristes, des personnes avec qui je tisse de liens, que j'ai plaisir de retrouver en tant que candidat, coéquipier ou juste pour le plaisir.


Une fois on m'avait demandé comment ça se passait l'Oscar -des jeunes fleuristes-.
Ma meilleure définition avait été : c'est comme la colo, on passe 3 jours ensemble, on matche les uns contre les autres, mais dans une bonne ambiance, on s'aide, on rigole, bref.
Une très belle expérience que je recommande à tous les moins de 30 ans d'essayer.

Arrivée au Pétale d'Or, je craignais que l'ambiance soit un peu plus froide, un peu plus concours/gagne. Et bien non, encore une fois la même bonne humeur et bonne ambiance entre les candidats, la même entraide.

Et là, à moins d'un mois de la Coupe de France, je ne dénombre plus les aides, les encouragements, les soutiens de ceux qui sont devenus mes amis fleuristes.

L'échange et l'entraide entre fleuristes sont toujours bienvenus. Ils permettent de progresser, de se soutenir, de créer un réseau (Facebook c'est dépassé, maintenant c'est Flowerbook :P).

Et tout ça, si je le vis (mais pas que moi) c'est grâce à la FNFF.
De nous permettre de sortir de la boutique, du centre de formation.
De nous permettre de rencontrer de nouveaux fleuristes, de nouvelles techniques.
De nous permettre de progresser, de se remettre en question en continu.

Et c'est tout ça qui permet au métier de vivre et perdurer.

L'autre jour, je visionnais la vidéo d'une interview de Frédéric Dupré, qui expliquait la différence entre vendeur de fleurs et fleuriste.
Le vendeur de fleur vend ses fleurs, il n'a pas besoin de compétences, de savoir, de techniques particuliers.
Le fleuriste créé. C'est un artiste, un technicien.
Ces techniques et ces connaissances s'apprenne, se partagent, se montrent.

Et c'est l'une des missions de la FNFF que ce permettre tout ceci.
Et c'est aussi quelque part l'engagement moral de chaque fleuriste que d'œuvrer dans ce sens.

Pour que notre métier conserve ses valeurs
Pour que notre métier perdure
Pour que notre métier continue de faire rêver

(je vous l'avais dit, des fois je suis sérieuse !)

 
 
(et j'ajouterai en petite parenthèse hors sujet -mais je fais ce que je veux, c'est ma tribune libre ici- que les recruteurs de CFA feraient bien de réfléchir sur ce thème dans leurs recrutements...)

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